L'artiste -
Il y a environ 15 ans, j’ai réalisé un vieux rêve : apprendre ce que l’on peut faire avec des tubes de peintures, des pinceaux et une toile, pour parvenir à un tableau!
J’ai toujours été attirée par le dessin et la peinture. J’ai peint sur soie, sur porcelaine et fait beaucoup d’encadrements. Il était logique que mon chemin m’amène un jour dans cet atelier à Bruxelles pour apprendre l’art majeur de la peinture à l’huile.
Je vivais alors dans cette ville dont les musées offrent de belles collections de peintures : Brueghel,Jérôme Bosch, Peter Claesz, van Ostade, Teniers, van Dyck, et bien d’autres.

La proximité des Pays-Bas donnait accès aux merveilles exposées au Rijksmuseum d’Amsterdam.A travers la vie de ces peintres, et tout particulièrement les maîtres du XVIIè, j’ai découvert ce que pouvait être un tableau: une histoire que l’on raconte, des proverbes à deviner, des chroniques.
Ce sont de formidables mémoires de la vie des gens, de leurs préoccupations, leurs problèmes, leurs croyances et leurs passions.
Je dois dire que les « natures mortes » ont rapidement suscité un grand intérêt chez moi. Elles portent mal leurs noms, cers natures mortes, car pour immobiles qu’elles soient, elles n’en sont certainement pas mortes pour autant.

Elles racontent leurs vies, leur importance, ce pourquoi les gens les aimaient, à quoi elles servaient.
Elles furent un marché considérable et - comme pour d’autres tableaux - les ateliers avaient des artisans copistes pour reproduire sur commande.
J’ai donc appris le plaisir de peindre des objets, des fruits, en les mettant en scène comme des acteurs sans parole, mais pas sans histoire…
J’utilise la technique qu’utilisaient les peintres flamands : le glacis. Cela consiste à étendre plusieurs fines couches de peinture, afin d’obtenir la forme et la couleur souhaitées. En utilisant le « clair obscur », on peut mettre en scène un objet inanimé…
Après cette petite introduction à la peinture, le mieux est de regarder les tableaux sur mon site.